dimanche, avril 30, 2006

Parvenus?

J'écrivais, sur le blog d'un Québécois tricoté serré, ces paroles (évidemment sous le couvert de l'anonymat!) :

"Ce qui me désenchante de plus en plus au Québec, c'est ce regard du parvenu économique ou intellectuel sur le pauvre ou sur l'ignorant."

Il y a près d'un an que je me demande ce qui me titille sur les blogs québécois. J'ai trouvé.

Je retourne à ma lecture de PIT II...

J. Kenneth Galbraith

Pour vous rappeler cet intelletuel, qui a su dénoncer l'idéologie XIX qui justifie le néolibéralisme: le darwinisme social.

J'adorais son humour...

Décédé le 29 avril 2006...

vendredi, avril 21, 2006

Bulle...

N'est-on pas bien dans une bulle remplie d'air pur, une bulle transparente, limpide, claire...





"nadiaukmodel.co.uk"

Cette image diffère de celle de mon esprit: j'y séjourne, et ça me fait sauter comme une fillette.

Parenthèse égocentrique, pffffffff... Je pourrais passer par-dessus et franchement me pencher sur des choses plus universelles...

Ma bulle, par les temps qui courent, est adipeuse. Les centimètres se sont accumulés: quel drame pour une femme qui nécessairement, comme le dirait le grand penseur Jean-Paul doit être belle pour être heureuese... Pas encore le sujet que je vais entamer, quand même, si la déesse en chaque femme veut prendre le dessus pour égratigner le plus de coeurs d'hommes possible...

Paco Ignacio Taibo: auteur que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir au cours des derniers jours. Franchement étonnée, impressionnée, subjuguée. Pas du tout Aquin, comme je l'avais cru, quoi qu'on y trouve la saveur Simenon.

On y trouve la forme polar, les préoccupations sur la collectivité, la violence, l'écriture et la crise identitaire.

Je pense qu'ériger un parallèle entre les deux auteurs pourrait être une aventure passablement intéressante...

Et je pense à ça encore : depuis le début de mon écriture sur ce blog, le questionnement sur le "je".

Je/nous: "On ne peut rien bâtir avec le moi, seulement avec le "nous". Le communisme est-il une réponse aux conséquences du néolibéralisme, Paco Ignacio Taibo?

Tout à l'heure, ma mère me parlait de son poêle car il a jauni, son poêle. Pendant une demi-heure ça a duré au téléphone, son poêle qu'elle a payé 800$ et son vendeur de poêle qui ne veut pas changer ce poêle... ça la fait suer pas mal qu'il ne veuille pas changer son poêle. Elle était avec son fils quand elle a acheté le poêle, on lui avait garanti que ce poêle-là ne jaunirait pas. Elle n'achètera plus chez ce marchand, pas un poêle ni autre chose. Il est important, me dit-elle, de faire valoir ses droits, surtout s'il s'agit d'un poêle.

J'ai vu la vieille femme qui quête tous les jours, elle veut toujours ses 25 cennes pour prendre son café, toujours seule, oui, ça agace le monde qu'elle cherche ces cennes... on en a besoin pour s'acheter des poêles, des frigidaires, des micro-ondes chez Brault& Martineau. Pas de 25 cennes à donner à Madame...

mardi, avril 18, 2006

Paco Ignacio Taibo et Hubert Aquin... Modernité et postmodernité

Après un essouflement en tant que héros national, le sous-commandant Marcos suit les traces du romancier Paco Ignacio Taibo dans Des morts qui dérangent, roman qui s'inscrit dans le genre policier.

De plus, Taibo reprend des thèmes de l'histoire du Mexique, et ouvre une réflexion sur l'écriture dans l'un de ses premiers romans...

À suivre, après un parcours de l'oeuvre de Paco Ignacio Taibo.

dimanche, avril 09, 2006

Écrire sans anesthésie

Plus de bâillon sur la bouche et plus de fumée bleue qui me protège de l'extérieur. Depuis trois mois.

Y a-t-il un docteur dans la salle? Je cherche un Atkins, un Montignac ou quelque chose du genre car comme des millions de gros-gras américains, je cherche une solution pour perdre ces kilos que l'on prend toujours quand on abandonne le tabac. Je me regarde dans le miroir et je me dis ces temps-ci : "je t'aime énormément..."

J'espère reprendre les aventures de Marcos, du Mexique et des justiciers masqués sans l'odeur de nicotine.