vendredi, juillet 07, 2006

Last call, on ferme...

Sébastien Chabot a mis fin à l'écriture bloggeste. Je ne connais pas ses raisons, sûrement était-il question d'en avoir marre de tourner en rond.

Moi, ça me fait peur de peser sur le bouton rouge. Ça ne devrait pas...

Pas facile... le blog laisse des traces de ce que nous sommes. Autant que les traits de notre visage.

Je dis ici: dois-je faire sauter ce blog, maintenant que tout le monde sait que j'ai souffert, que je n'accepte pas ces souffrances et que j'ai un caractère à chier? Que l'injustice me fait mordre? Qu'est-ce que ça change? Rien! Pour ça que c'est tentant de faire sauter la poubelle...

C'est peut-être une forme de rejet que je suis incapable d'accepter. Rejet: ce mot ces temps-ci me résonne dans la tête. Une série d'événements que j'ai vécus ces derniers temps m'ont fait sentir une forme de rejet, semblable à celle que je vis lorsque au bas de mes textes est inscrit: 0 commentaire.

C'est évidemment de ma faute : je ne tiens pas toujours à être sympathique.

Le blog, ça ne sert pas à se faire de nouveaux petits n'amis, mais ça aide à se regarder.

Et puis, il y a deux ou trois petites choses que je changerais bien et que je vois dans la fenêtre de ce blog pourtant que je tiens ouvert, mais que je devrais peut-être fermer pour ne plus voir.

Trois amis cette année ont mis fin à nos rapports, rien à voir avec le blog. Je ne sais pas trop ce qui se passe... Les amitiés, il y a 10 ans par exemple, étaient très stables. En ce moment, c'est la mouvance... Que se passe-t-il?

Le blog, c'est un peu comme être dans un train... seulement d'un geste de la main, je fais signe à une personne, puis je file ailleurs. C'est tout.