J'écris ces mots, au cas ou quelqu'un passerait par ici. Le 15 janvier, au début d'un sevrage de nicotine très incommodant, j'ai cessé de me pointer sur mon blog pour raconter ce que n'importe qui peut raconter sur un blog. Mais hélas, mes quelques correspondants-es m'ont laissée tomber (ma vengeance sera terrible :)), sauf peut-être du côté de la France ou Leblase en guise de gentillesse me laisse parfois des mots, ou Miguel, du côté de Chicago - par ailleurs, je ne sais même pas comment il a été parachuté ici, je crois que c'est à cause de la citation en titre sur mon blog du sous-commandant insurgé Marcos - me parle du climat politique de son pays d'origine.
Du côté du Québec, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, à vrai dire, ça devrait faire l'objet d'un texte en soi, le blog au Québec. Enfin, la communauté québécois a maille avec mes commentaires, faut-il croire que je suis trop négative ou critique ou chiâleuse.
Anyway, le Québécois passe son temps à ériger des théories et perd du temps qu'il pourrait honnêtement passer à des affaires plus simples.
Oui, c'est vrai que j'ai ma claque des Canadiens français, des Québécois, des Français du Canada, appelez-les comme vous le voulez. J'en ai ma claque de moi-même aussi. Au lieu de se donner un pays pour se débarrasser de ses complexes, on entretient des frustrations et les jette sur les autres.
En fait, ceux qui croient que blogger c'est pathétique, je ne sais pas si ça sort d'une tête de Québécois, j'ai du mal à croire ça. Le Québécois n'est bon qu'à répéter ce que d'autres lui insufflent et qui plus est, prend plaisir à répéter et finit par se donner le droit d'auteur d'un fameux de beau plagiat. On n'a pas d'autre choix que plagier. Bonjour Sébastien Chabot, qui en sait plus que moi sur Hubert Aquin et le postulat d'originalité. J'espère que tu continueras à me lire, je fais partie de ton fan-club...
Ça ressemble à une introduction, mon affaire, mais c'est en plein dans le sujet.
JOURNAL INTIME SUR UN BLOG MÊME SI C'EST SANS INTÉRÊT POUR TOUT LE MONDE
Depuis deux ans, certaines choses ont changé pour moi. Y a des passages difficiles, comme le simple geste de jeter ses cigarettes. Jeter, oui, c'est ça, remplir la poubelle encore. Le ménage toujours à refaire.
Et puis la pollution partie, on voit plus clair et plus loin.
Je me dis que c'est fini, cette espèce d'attitude là envers moi-même...
Peut-être reparlerais-je de ça... d'une autre manière... je cherche... poubelle et poublier...
Pourquoi blogger? Peut-être parce qu'on se sent impuissant à agir.