mercredi, avril 27, 2005

Du noir et blanc et du rose au noir

Je suis venue au monde en même temps que la télé. Comme les jeunes d'aujourd'hui, avec l'ordinateur. Je suis d'une génération d'images.

À part les émissions comme Pépinot et Capucine dont la privation aurait été la sanction suprême pour moi à 5 ans, on regardait des émissions québécoises noir et blanc qui ne me disaient strictement rien. Je me rappelle vaguement d'Albert Miller dans son rôle d'Iberville...

Mais les émissions américaines commençaient à sévir, il me semble, et surtout avec la venue de la couleur.

Les glamourous rues des villes américaines; les dames aux manteaux de fourrure; les voitures de luxe; Zaza Gabor dans toute sa blondeur... il me semble que les adultes avaient une vie de rêve. C'était donc ça, la vie, se promener dans une berline, aller au théâtre avec le vison autour du cou, le sourire éternel au visage... et avoir des enfants comme ceux du docteur Stone.

Les années 70 sont arrivées, et mon adolescence aussi. Deux déprimes en même temps.

Je me souviens des pièces de Marcel Dubé qui m'ont fait tomber dans un réalisme extrême. La vie commençait à prendre une autre allure.

Florence, surtout, dont je me souviens. Florence, qui ne voulait pas d'une vie comme celle que son père offrait à sa mère. Qui se termine de façon tragique.

Le passage de l'enfance à l'adolescence est souvent atroce.

2:

At 4:11 a.m., Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk said...

Le passage d'enfance à l'adolescence, c'est quand ? Comment ? A quel moment ?

Au moins, chez certains, cela se passe, puisqu'il y a d'autres restant tout leurs vie en "enfance"

 
At 5:31 a.m., Blogger Chantal said...

Non c'est vrai que certains restent enfants !

Je pense que c'est quand nos parents ne sont plus des dieux... Qu'en penses-tu ?

 

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