En avant la question de la psychanalyse
Le commentaire laissé par Sébastien Chabot me motive à pousser la question de l'autopsychanalyse plus loin. Pourtant, il ne m'a laissé aucune réponse à ces questionnements. En éternelle enfant, j'aurais aimé une réponse toute faite pour me sécuriser. Comme on demande aux autres : "Que ferais-tu à ma place?", quand un geste ou une décision exige d'assumer les conséquences.
Je dis le mot "anormal" et je tremble; je plonge dans l'insécurité de la folie recluse dans mes gènes, gènes qui pour certains sont restés inactifs. D'autres me donnent du fil de réseau neuronal à retrodre.
Le réel traumatisme est-ce seulement d'exagérer la portée d'un événement banal qui tourne en inaction demi-mort. Depuis 10 ans, je cherche à en finir avec cette mue, entreprise peut-être utopique.
Puis, je me suis tue encore, tenue par le bâillon de la honte.
Au cours de l'hiver, j'ai reçu ce commentaire : "N'avez-vous pas assez de fierté pour raconter les événements heureux de votre vie plutôt que les événements pathétiques? Vous faites pitié." Un autre mot en horreur, "pitié". C'est alors que je me suis tue, refoulant une fois de plus ma condition de demi-folle, en demi-mort demi-vie.
Bien sûr, on a peur de Virginia Woolfe.
4:
Dans le contexte, c'est joli ça:
« Je me suis tue. »
Full niveaux.
Une psycha en soi(e)!
J.R.
Ça me manque pas d'accent ?
Ça *ne* manque pas d'accent, et surtout aigu ? Je suis ressuscitée...
*ressuscité* tk...
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