mardi, mars 08, 2005

"Le XXIe siècle sera féminin ou ne sera pas"

On l'a entamé, ce XXIe... vous vous rappelez de quelle façon...

Le patriarcat, c'est une structure. Qui doit se mouvoir vers autre chose.

8 mars : l'aviez-vous oublié? Est-ce nécessaire de s'en rappeler? Les luttes sociales sont-elles terminées pour les femmes? Est-ce que ça fait "autre siècle"? Discours désuet?

En 30 ans, les structures profondes n'ont pas changé à ce point. Il en faut des générations pour changer les archétypes.

Même si cette journée ne servait qu'à faire le point sur la condition féminine, elle mérite toujours d'être soulignée. Car c'est bien les femmes qui ont leur destin en main.

Une proposition : pourquoi la femme au foyer n'a-t-elle pas de revenus? Ne nous faisons pas d'idée : c'est elle qui met au monde et il arrive de plus en plus qu'elle se retrouve seule avec sa progéniture... Les différences sexuelles, on a beau vouloir bannir ça, mais la nature est toujours là oh Rebecca... Et avoir un enfant, ce n'est pas valorisé. Fini, les revendications? Ah... Et de plus en plus, on s'étonne que les problèmes de santé soient plus élevés chez les femmes... ah ben comment ça? Sont épuisées...

Oui, quelque part, moi-même je me dis qu'il y a bien autre chose à faire qu'élever une marmaille. Socialement parlant, économiquement parlant, psychologiquement parlant. Je n'en voudrais pas de ce métier de mère de famille, désolée. Mais imaginons que tout le monde pense comme moi...

En attendant, je vais aller gagner ma vie, c'est plus facile avec les enfants des autres.

Je salue les mères de famille, les monoparentales, celles qui arrivent à concilier travail-famille, et les femmes d'ailleurs toujours opprimées.

2:

At 10:42 a.m., Blogger Linda said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

 
At 3:58 p.m., Blogger Linda said...

Désolée d'avoir effacé l'autre commentaire 2 c'est trop :)

Aller, je me fais l’avocate du diable ce matin, vous pourrez m’accuser d’outrage au tribunal, m’éradiquer du barreau féminin mais…
Votre honneur, je n’ai rien à revendiquer, j’ai l’égalité et le bonheur de côtoyer la différence entre les sexes. Je sais très bien, preuve à l’appui, que c’est grâce à des femmes qui ont âprement lutté que je peux connaître cet épanouissement.
Cependant, je pointe au banc des accusés ce sentiment, même vague, de culpabilité qui circule dans nos conversations entre femmes lorsqu’on lit dans les journaux;
que la médecine se féminise
que les garçons ont un très haut taux de décrochage scolaire
que le suicide est très élevé chez les jeunes hommes
Pour ce sentiment, je demande la peine capitale!

Je lève mon verbe aux femmes!

 

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