jeudi, juin 29, 2006

La bulle de juin

Les vacances (en "aqua" genre eau de Cancun...)

Elles se faisaient urgentes : depuis deux semaines, j'étais devenue misanthrope. Grrrrrr

Je me surprends à aimer L'Humanité, à la fois que les individus peuvent aussi me tomber sur la "ratatouille"! Mais histoire de rire (ou de pleurer), voici comment l'être humain peut mener à la misanthropie.

1- Un passager d'autobus avec qui vous partagez un banc s'en donne à coeur joie dans son nez avec son index.

2- Un élève bloque la porte de sortie de l'autobus avec son sac à dos et vous fait manquer votre arrêt. Inutile de dire qu'il pleut averse.

3- En entrant dans une station de métro, une gentille dame ouvre son parapluie encore tout mouillé dans votre face.

4-Vous venez d'arrêter de fumer? Qu'à cela ne tienne! Un fumeur marchera derrière vous sur la rue (ils sentent ça!) en vous enfumant de cette nico qui vous manque tant...

5- C'est toujours quand je me trouve moche que je rencontre un matin une gazelle juchée sur des talons hauts...

6- Vous avez pris quelques kilos? Cachez ce pneu que je ne saurais voir! Il vous rappelle que la crème glacée dont vous venez de prendre la dernière lippée n'est pas à votre menu.

7- Chapitre bibliothèque nationale (les usagers habituels savent de quoi je parle) : vous cherchez depuis six mois un C.D. des Stones ou des Beatles? Vous n'avez pas fini d'attendre, un usager les a déplacés...

8- Votre dentiste a oublié en prenant son dîner que l'ail, ça pue, surtout lorsqu'il est en train d'être digéré.

9- Vous dites à l'infirmière que vos veines soit fuyantes et elle n'en croit pas un mot.

10- Un collègue de travail vous présente sa petite fille de 9 mois qui est adorable pendant que vous êtes en crise existentielle...

Ça ne règle rien, mais ça fait du bien d'en parler.

lundi, juin 26, 2006

Pourquoi blogger?

J'écris ces mots, au cas ou quelqu'un passerait par ici. Le 15 janvier, au début d'un sevrage de nicotine très incommodant, j'ai cessé de me pointer sur mon blog pour raconter ce que n'importe qui peut raconter sur un blog. Mais hélas, mes quelques correspondants-es m'ont laissée tomber (ma vengeance sera terrible :)), sauf peut-être du côté de la France ou Leblase en guise de gentillesse me laisse parfois des mots, ou Miguel, du côté de Chicago - par ailleurs, je ne sais même pas comment il a été parachuté ici, je crois que c'est à cause de la citation en titre sur mon blog du sous-commandant insurgé Marcos - me parle du climat politique de son pays d'origine.

Du côté du Québec, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, à vrai dire, ça devrait faire l'objet d'un texte en soi, le blog au Québec. Enfin, la communauté québécois a maille avec mes commentaires, faut-il croire que je suis trop négative ou critique ou chiâleuse. Anyway, le Québécois passe son temps à ériger des théories et perd du temps qu'il pourrait honnêtement passer à des affaires plus simples.

Oui, c'est vrai que j'ai ma claque des Canadiens français, des Québécois, des Français du Canada, appelez-les comme vous le voulez. J'en ai ma claque de moi-même aussi. Au lieu de se donner un pays pour se débarrasser de ses complexes, on entretient des frustrations et les jette sur les autres.

En fait, ceux qui croient que blogger c'est pathétique, je ne sais pas si ça sort d'une tête de Québécois, j'ai du mal à croire ça. Le Québécois n'est bon qu'à répéter ce que d'autres lui insufflent et qui plus est, prend plaisir à répéter et finit par se donner le droit d'auteur d'un fameux de beau plagiat. On n'a pas d'autre choix que plagier. Bonjour Sébastien Chabot, qui en sait plus que moi sur Hubert Aquin et le postulat d'originalité. J'espère que tu continueras à me lire, je fais partie de ton fan-club...

Ça ressemble à une introduction, mon affaire, mais c'est en plein dans le sujet.

JOURNAL INTIME SUR UN BLOG MÊME SI C'EST SANS INTÉRÊT POUR TOUT LE MONDE

Depuis deux ans, certaines choses ont changé pour moi. Y a des passages difficiles, comme le simple geste de jeter ses cigarettes. Jeter, oui, c'est ça, remplir la poubelle encore. Le ménage toujours à refaire.

Et puis la pollution partie, on voit plus clair et plus loin.

Je me dis que c'est fini, cette espèce d'attitude là envers moi-même...

Peut-être reparlerais-je de ça... d'une autre manière... je cherche... poubelle et poublier...

Pourquoi blogger? Peut-être parce qu'on se sent impuissant à agir.

dimanche, juin 25, 2006

La Izquierda el 2 de Julio ?

Miguel, esperamos aqui que Obrador sera el proximo presidente de Mexico.

Seremos en D.F. el 12 de Julio. Despues, vamos a Taxco y a Acapulco. El diaro que quiero escribir empieza ante mi viaje, empieza ahora con la campana presidencial.

El 25 de Junio, segun los periodicos:

"Democratic Revolution Party (PRD) candidate Andrés Manuel López Obrador could win next Sunday’s presidential election in Mexico, according to a poll by Milenio. 35.4 per cent of respondents would vote for the former Mexico City mayor.
Former energy minister Felipe Calderón of the governing National Action Party (PAN) is second with 30.5 per cent, followed by former Tabasco governor Roberto Madrazo of the Institutional Revolutionary Party (PRI) with 29.6 per cent, Patricia Mercado of the Social-Democratic and Peasant Alternative Party (PASC) with 4.1 per cent, and Roberto Campa of the New Alliance Party (PNA) with 0.5 per cent
".

Ça console.

Obrador a mis de l'avant un programme national pour les moins bien nantis du Mexique comprenant certaines infrastructures dans D.F. Les chiffres parlent de 20 millions de personnes vivant dans une pauvreté extrême au Mexique. Il est sans contredit l'homme de la situation.

Calderón ne se gêne pas pour comparer Obrador à Hugo Chávez, l'ennemi du président Bush. D'autre part, ce dernier accuse Citibank de financer la campagne de Calderón... Rien d'étonnant dans ce propos... Il m'apparaît évident que le Mexique prend le virage néolibéral que les Zapatistes ont bien raison de s'inquiéter.

Parlant des Zapatistes, le sous-commandant Marcos voit Obrador comme un "moindre mal".

Hasta luego, Miguel. Maybe see you in Mexico, I'm gonna go to "lucha libre" cerca del Zocalo el 15 de Julio y voy a comer al Cuadrilatera, el restaurante de Super Astro. Prometo que voy a beber una cerveza para la election de AMLO el 2 de Julio.

samedi, juin 03, 2006

"Tu ne dois pas..." : une époque de dictature

Le fameux 31 mai est passé : la loi sur le tabac est passée inaperçue.

N'étant pas du genre docile, j'aurais sûrement grinché à souhait le jour du 31 mai si j'avais entretenu mon habitude. Ce n'est pas mon genre d'obéir: je respecte cet engagement envers moi-même entre autres parce que les compagnies de tabac vivent aux dépens de la santé publique. Cette pensée seule m'aide à surmonter mes pires manques de nicotine.

Heureusement, les 50 ans et plus en sont rendus à arrêter de fumer, n'est-ce pas? (comme moi d'ailleurs qui les suit à la queue-leu-leu depuis ma naissance!) Je me demande comment tout un chacun n'en a pas son ras-le-bol de se laisser dicter (encore une fois!) sa conduite par cette génération qui régentera la société jusqu'à ce que mort s'ensuive. Si on avait imposé de telles lois dans les années 60... imaginez, les belles années de la "démocracie"... qui s'est transformée depuis ce temps en une misérable sorcière, qui putasse dans le pays du pétrole et réduit la société nord-américaine en "tu ne dois pas"... 50 ans, ce n'est rien. 50 ans, c'est un monde, pourtant... comment ce désir de liberté des années 60 - de la jeunesse des boomers - en est-il réduit à une série de diktas que tous semblent heureux de suivre?

Ce qui m'étonne, c'est que les fumeurs obéissent. L'obéissance... n'est-ce pas inquiétant?

Pour ma part, ma liberté ne serait pas restreinte si le resto du coin était fumeur.

Un problème de réglé. Mais je trouve que la voisine sur l'étage est vraiment trop grosse... HAHAHA! À quand la loi sur les aliments ? :)